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Petit precis de shell » Historique » Version 50

Julien Enselme, 07/02/2014 20:35
Opérations avancées sur les variables

1 30 Julien Enselme
Le shell est un langage assez particulier qu'on ne connait pas forcément en arrivant à centrale et qu'on a pas forcément l'occasion de beaucoup pratiquer. Le but de ce document est de rappeler les quelques bases du langage, de rappeller les différences notables avec bash et de fournir quelques [[Shell secours|solutions standard]] à des problèmes courants afin que le nouveau membre du club Drupal ne soit pas désemparé et puisse comprendre les scripts. Il ne se veut en aucun cas un cours/tuto complet et exhaustif. Des bases de shell et d'un autre langage de programation peut s'avérer utile. "Voir le site du zéros":http://www.siteduzero.com/informatique/tutoriels/reprenez-le-controle-a-l-aide-de-linux pour un tuto orienté vers les débutants.
2 14 Julien Enselme
3 49 Julien Enselme
{{>toc}}
4 1 Julien Enselme
5 3 Julien Enselme
h1. Quelques rappels d'Unix
6
7
Le langage shell est le langage de script qui vient par défaut avec _tous_ les Unix. En effet, même si désormais d'autres interpréteurs plus modernes sont désormais répandus (bash, csh, zsh, etc.), ils ont tous conservé la compatibilité avec le shell.
8
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Comme pour la plupart des langages de script, il existe deux façons d'exécuter des instructions shell :
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11
* directement dans l'interpréteur
12
* dans un script shell
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14 31 Julien Enselme
Pour lancer un interpréteur shell, rien de plus simple : lancer un terminal (graphique ou tty). Et oui, le shell comprend toutes les commandes Unix que vous avez vues en début d'année (pwd, cd, cp). Vous pouvez donc les réutiliser _telles quelles_ dans vos scripts et utiliser un simple terminal pour faire des boucles, des conditions et j'en passe.
15 3 Julien Enselme
16 1 Julien Enselme
h1. Les bases du shell
17 3 Julien Enselme
18 4 Julien Enselme
Il est très important de comprendre et de garder à l'esprit qu'en shell tout est :
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20
* chaîne de caractères (y compris les nombres) ! Entrez @echo 1 + 1@ dans le terminal pour vous en convaincre.
21
* commande et que donc elles peuvent prendre des arguments (cela s'éclaircira plus tard)
22
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h2. Syntaxe de base
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Les commandes s'écrivent soit :
26
27 6 Florent Torregrosa
* les unes à la suite des autres séparées par ; (peu recommandé)
28 4 Julien Enselme
* séparées les unes des autres par un saut de ligne
29
30 32 Julien Enselme
Chaque commande peut prendre des options (qui modifient la façon dont la commande se comporte : affiche de l'aide, beaucoup d'information, etc.) de deux types :
31 4 Julien Enselme
32 32 Julien Enselme
* les options courtes (l, r, h pour @ls@ par exemple) qui sont passés comme suit : @CMD -ARG@
33
* les options longues (recursive pour @rsync@ par exemple) qui se passent comme ceci : @CMD --ARGUMENT@
34 4 Julien Enselme
35 32 Julien Enselme
Il est évidement possible de passer plusieurs options à une même commande.
36 1 Julien Enselme
37 32 Julien Enselme
{{tip(Certains paramètres existent sous une forme courte et une forme longue. Consulter le manuel de la commande pour plus de détails. Le manuel contient également la liste complète des arguments supportés par une commande.)}}
38 1 Julien Enselme
39
{{note(Certains commandes ne respectent pas la convention énoncée ce-dessus. Leurs arguments long se passent avec un seul - (find en est un exemple))}}
40 32 Julien Enselme
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Les commandes peuvent aussi prendre des arguments qui permettent de savoir comment s'exécuter. Ils se placent après les paramètres.
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Exemple : @ls -R ~/Documents@. Par défaut, @ls@ ne liste que les fichiers et dossiers dans le dossier courant. L'option @-R@ permet de descendre dans tous les dossiers. L'argument "~/Documents" permet d'exécuter la commande dans le dossier ~/Documents sans s'y déplacer.
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{{tip(Pensez à la commande man qui prend comme argument une autre commande et affiche son manuel)}}
46 4 Julien Enselme
47 33 Julien Enselme
h2. Valeurs de retour des commandes et exceptions
48 5 Julien Enselme
49 43 Julien Enselme
Une fois qu'une commande s'est exécutée, elle renvoie une valeur de retour afin "d'informer" l'utilisateur. Cette valeur permet en effet de savoir si la commande s'est exécutée correctement. Voici les valeurs de retour courantes possibles et leur signification :
50 5 Julien Enselme
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* 0 : tout va bien
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* 1 : erreur
53
* 2 : erreur grave
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55 6 Florent Torregrosa
Vous pouvez vous aussi utiliser ces valeurs de retour. Par défaut, un script qui se complète correctement retourne 0. Mais vous pouvez (par exemple si un utilisateur tente d'exécuter un script qui nécessite un argument sans) retourner un autre code d'erreur avec la commande @exit@. Il suffit de lui passer le code qu'elle doit retourner. Votre script s'arrêtera alors avec le code d'erreur spécifié.
56 5 Julien Enselme
57 46 Julien Enselme
Vous pouvez connaître la valeur de retour de la dernière commande exécutée avec la variable @$?@.
58
59 13 Julien Enselme
h2. Exécuter une commande
60
61
S’il est facile dans les cas simples d’exécuter une commande, dès lors qu’en shell tout est chaîne de caractères, si vous voulez affecter la sortie d’une commande à une variable, vous ne pouvez pas simplement faire @var=CMD@ car var va alors valoir la chaîne CMD.
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63
Pour obtenir le résultat souhaité vous devez placer CMS entre backquote `` ou entre $(…). Par exemple : @var=`ls`@ ou @var=$(ls)@.
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La syntaxe `` serait plus ancienne et supportée partout. La syntaxe $(…) serait plus récente et présente l’avantage de pouvoir imbriquer les commandes sans ambiguïté.
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67 4 Julien Enselme
h2. Conditions et itérations
68 7 Julien Enselme
69 11 Julien Enselme
h3. Conditions if … else …
70 7 Julien Enselme
71
La structure générale d'une condition est la suivante :
72
73
<pre>
74
<code>
75
if QQC
76
then
77
    CMDS
78
else
79
    CMDS
80
fi
81
</code>
82
</pre>
83
84 44 Julien Enselme
Le @else@ est facultatif. Il est aussi possible de regrouper @if@ et @then@ en une seule ligne comme ceci : @if QQC ; then@. On peut également utiliser des @elif@.
85 7 Julien Enselme
86
La question que vous devriez avoir est que mettre à la place de @QQC@. Il y a deux possibilités :
87
88
* la fonction @test@
89
* une commande
90
91 11 Julien Enselme
h4. La fonction test
92 7 Julien Enselme
93
{{important(Dans toute la suite, il faudra faire très *attention aux espaces*)}}
94
95 34 Julien Enselme
La fonction @test@ s'utilise en général comme suit : @if [ ARGS ]@ *Notez les espaces !*
96 7 Julien Enselme
97
*IMPORTANT* : La syntaxe *@if [[ ARGS ]]@* n'est valide qu'avec *bash*. Voir [[Petit_precis_de_shell#Différences notables avec bash|Différences notables avec bash]]
98
99 34 Julien Enselme
Pour faire un test, il suffit ensuite de passer les bons arguments à la commande. Par exemple, pour tester si une chaîne est vide : @if [ -z $chaine ]@. Si l’argument a besoin de deux paramètres pour fonctionner, mettre un paramètre de chaque côté de celui-ci. Par exemple, pour faire un test d’égalité de chaîne de caractères : @CHAINE1 = CHAINE2@.
100 10 Julien Enselme
101
On peut aussi combiner les arguments avec des ET et des OU avec les options @-a@ et @-o@. Le caractère "!" permet de faire une négation.
102
103 41 Julien Enselme
{{tip(On peut également faire des ET avec && et des OU avec ||. Ces opérateurs ne sont pas spécifiques à la fonction test, ils font parti du langage. Il est donc tout à fait possible de les utiliser [[Petit_precis_de_shell#ET-et-OU-dans-le-langage|sans la fonction test]].)}}
104
105 10 Julien Enselme
Voir ci-dessous pour la liste complète.
106
107
{{important(En shell, tout est chaîne de caractère. Bien faire attention au type que l’on veut tester (chaîne ou nombre))}}
108
109 21 Julien Enselme
*Tests sur les chaînes de caractères*
110
111 10 Julien Enselme
|_. Argument |_. Signification |
112
| = | égalité |
113 1 Julien Enselme
| -z | chaîne vide |
114
| -n | chaîne non vide |
115 21 Julien Enselme
116 47 Julien Enselme
{{Important(Lors des tests de chaîne de caractères, entourez la variable de guillemets. Sinon, si la chaîne est vide, le test ne pourra être effectué)}}
117
118 21 Julien Enselme
*Tests sur les nombres*
119
120 10 Julien Enselme
|_. Argument |_. Signification |
121
| -eq | égalité |
122 34 Julien Enselme
| -ne | différent |
123 10 Julien Enselme
| -lt | strictement plus petit |
124
| -gt | strictement plus grand |
125
| -ge | plus grand ou égal |
126
| -le | plus petit ou égal |
127
128 7 Julien Enselme
h4. Test avec une commande
129 1 Julien Enselme
130 35 Julien Enselme
Comme indiqué précédemment, une commande qui s’exécute correctement est considérée comme vraie. Ainsi, il est tout a fait possible, par exemple, pour savoir si on arrive à se connecter à un serveur mysql de faire simplement : @if mysql -h HOST -u asso -pTATA@.
131 10 Julien Enselme
132
{{tip(Parfois vous pourrez rencontrer des problèmes. Pensez alors à donner cette commande en argument à la fonction test)}}
133 7 Julien Enselme
134 12 Julien Enselme
h3. Boucles while/until
135
136
La structure générale est la suivante :
137
<pre>
138
while QQC
139
do
140
    CMD
141
done
142
</pre>
143
144
Il est possible de regrouper @while QQC@ et le @do@ en @while QQC ; do@. Le QQC peut être remplacer par exactement les mêmes choses que pour la condition. Se référer à cette section pour les précisions.
145
146
Le shell propose également le mot clé @until QQC@ qui fait une action jusqu’à ce que QQC soit réalisé.
147
148
h3. Boucle for
149
150
L’utilisation de la boucle for en shell ressemble à celle de python. La structure générale est la suivante :
151
<pre>
152
for var in `CMD`
153
do
154
   CMD
155
done
156
</pre>
157
158
La variable _var_ va alors prendre une à une les valeurs données par CMD. Par exemple, @for file in `ls`@ la variable var va prendre tour à tour le nom de tous les fichiers et dossiers donnés par la commande @ls@.
159
160 23 Julien Enselme
Vous pouvez également utiliser for pour boucler d’un nombre à un autre avec la syntaxe : @for i in `seq [first [incr]] last`@
161 16 Julien Enselme
162 18 Julien Enselme
h1. Paramètres de scripts
163
164
h2. Généralités
165
166
Un script peut prendre des paramètres qui ont le même but que les arguments d'une fonction : lui passer des informations. Un paramètre peut être :
167
168
* une variable
169
* une chaîne de caractère (donc un nombre, en shell on ne fait pas la distinction). Si la chaîne à passer en paramètre contient plusieurs mots séparés par des espaces, ne pas oublier de la mettre entre ' ou ".
170
171 36 Julien Enselme
{{tip(Si une varaible coucou contient la chaîne 'salut', alors '$coucou toi' sera compris _$coucou toi_ tandis que "$coucou toi" sera interprétée en _salut toi_)}}
172 18 Julien Enselme
173
Les paramètres se passent à un script comme ceux d'une commande. Ils sont ensuite disponibles dans l'ordre avec des numéros :
174
175
* le premier : $1
176
* le deuxième : $2
177
* et ainsi de suite
178
179
{{important(Le shell ne supporte *que* 9 paramètres)}}
180
181
h2. Les paramètres spéciaux
182
183
* $0 : contient le nom du script
184
* $# : contient le nombre d'arguments passés au script
185 36 Julien Enselme
{{important(Le paramète $0 est toujours passé au script. $# est donc toujours supérieur ou égal à 1)}}
186 18 Julien Enselme
* $? : le code de retour de la dernière commande invoquée
187
* $$ : le PID du shell qui exécute le script
188 1 Julien Enselme
* $! : le PID du dernier processus lancé en arrière plan
189 25 Julien Enselme
* $* : l'ensemble des paramètres en un seul argument
190
* $@ : L'ensemble des arguments, un argument par paramètre
191
192 36 Julien Enselme
Pour bien voir la différence entre $* et $@, il suffit de regarder la sortie du script suivant : 
193 25 Julien Enselme
<pre>
194
<code class="bash">
195
echo 'Avec $*'
196
for param in "$*" ; do
197
  echo $param
198
done
199
200
echo 'Avec $@'
201
for param in "$@" ; do
202
  echo $param
203
done
204
</code>
205
</pre>
206 18 Julien Enselme
207
h2. Les commandes shift et set
208
209
La commande @set@ permet d'affecter les paramètres. Ainsi @set bonjour salut bonsoir@ va initialiser $1 à bonjour, $2 à salut et $3 à bonsoir. Les paramètres spéciaux $#, $* et $@ sont mis à jour.
210
211 36 Julien Enselme
La commande @shift@ permet de décaler les variables. Ainsi, si après @shift@ $1 prend la valeur de $2 et ainsi de suite. @shift n@ décale les arguments de n.
212 18 Julien Enselme
213 17 Julien Enselme
h1. Les fonctions
214
215
Il est tout à fait possible de définir en shell des fonctions que ce soit dans un script ou un terminal. La syntaxe est la même.
216
217
<pre>
218 39 Julien Enselme
nom_de_la-fonction () {
219 17 Julien Enselme
  CMDS
220
}
221
</pre>
222 1 Julien Enselme
223 39 Julien Enselme
ou encore
224
225
<pre>
226
function nom_de_la-fonction {
227
  CMDS
228
}
229
</pre>
230
231 1 Julien Enselme
Les fonctions ainsi créées s'utilisent comme les commandes classiques et leurs arguments se manipulent exactement comme ceux d'un script. Voir [[Petit_precis_de_shell##Paramètres-de-scripts|la section dédiée]]. Il faut néanmoins faire attention à deux points :
232 17 Julien Enselme
233 39 Julien Enselme
* la portée des variables
234 17 Julien Enselme
* la valeur de retour
235
236 39 Julien Enselme
Par défaut, les variables définies dans la fonction resteront accessibles une fois la fonction exécutée. De même les varables définies auparavant restent acessibles dans la fonction. *Ces varaibles sont donc globales par défaut.* Pour qu'une variable soit locale, il faut utiliser le mot clé @local@ lors de sa définition. Par exemple : @local nom=clubdrupal@ (NB : local est une commande qui peut prendre des options).
237 17 Julien Enselme
238 37 Julien Enselme
Pour qu'une fonction en bash retourne une valeur comme vous pouvez en avoir l'habitude dans d'autres langages, il faut utiliser la commande @echo@. En effet, il n'existe pas d'instruction @return@ puisque par défaut les variables sont globales. Il faut alors faire très attention. Par exemple avec la fonction suivante :
239 17 Julien Enselme
240
<pre>
241
<code class="bash">
242
x_files () {
243
  top_secret=`dd if=/dev/urandom count=1 2> /dev/null | cksum | cut -f1 -d" "`
244
  echo $top_secret
245 8 Julien Enselme
}
246
</code>
247
</pre>
248 9 Julien Enselme
249
* Si on fait @x_files@ on affiche à l'écran le contenu de @$top_secret@
250
* Si on fait @passwd=`x_files`@ on affecte à la variable @$passwd@ le contenu de @$top_secret@
251
252
h1. Les redirections de flux
253 1 Julien Enselme
254 26 Julien Enselme
h2. Les flux sortant
255
256 19 Julien Enselme
Les flux représentent les sorties générées par les commandes. Par défaut, il existe deux flux :
257
258
* Le flux standard
259
* Le flux d'erreur
260
261
Par défaut, il s'affiche sur la sortie standard (votre écran pour être bref). Il peut s'avérer intéressant d'envoyer ces flux ailleurs (logs, le néant, etc.). Pour cela, on va les rediriger. Par exemple pour rediriger la sortie de @ls@ dans un fichier nommé toto, on fait :
262
263
* @ls > toto@
264
* *ou*
265
* @ls >> toto@
266
267
La première solution efface le contenu du fichier puis écrit dedans. La seconde ajoute la sortie à la fin du fichier. On a ici redirigé le flux standard. Pour rediriger les flux d'erreurs, on utilise les symboles @2>@ ou @2>>@. On peut évidemment combiner les deux : @ls -R / > mes_fichiers.txt 2> errors.log@ avec toutes les variantes possibles.
268
269
Pour rediriger l'erreur au même endroit que l'entrée, on peut faire @ls > toto 2> toto@ ou plus simplement @ls > toto 2>&1@.
270
271
Pour rediriger une sortie vers le néant, on l'envoie dans /dev/null.
272 26 Julien Enselme
273
h2. Les flux entrant
274
275
Il est également possible de passer en paramètre le contenu d’un fichier. Pour cela, on utilise le symbole <.
276 9 Julien Enselme
277 8 Julien Enselme
h1. Importer une configuration
278
279 22 Julien Enselme
Il est tout à fait possible d'écrire un fichier de configuration contenant les variables et les fonctions indispensables à d'autres scripts et les réutliser facilement dans ceux-ci. Pour cela, respecter la syntaxe shell dans le fichier puis au début du script qui en a besoin, placer la ligne : @. config-file.sh@ pour l'importer.
280 8 Julien Enselme
281
h1. Mode debug
282 1 Julien Enselme
283
Lorsqu’un de vos scripts shell bug il peut être difficile de savoir d’où vient le problème. Heureusement, le shell propose un mode débug qui vous dit pour chaque ligne comment elle est exécuté, avec quels paramètres (les variables sont remplacées par leur contenu).
284
285
Il suffit de faire : @sh -x SCRIPT@
286
287 8 Julien Enselme
h1. Différences notables avec bash
288 15 Julien Enselme
289 29 Julien Enselme
h2. Variables disponibles uniquement en Bash
290
291 48 Julien Enselme
* RANDOM (pour la génération de nombre aléatoire). Voir [[Shell_secours#Générer-des-nombres-aléatoires|ici]] pour plus de détails.
292 29 Julien Enselme
293
h2. Syntaxe
294
295
* &> et |&. Permettent de rediriger tous les flux vers un fichier ou de passer tous les flux à une commande (pipe généralisé)
296
* {2..10} pour générer des séquences de nombres
297 45 Julien Enselme
* @[[ ARGS ]]@ : permet de faire des tests de façon plus facile ou agréable. Exemple : @[[ chaine == chaine2 ]]@
298
* =~ : s'utilse conjointement avec @[[ ]]@ pour tester si la chaîne de gauche est contenu dans celle de droite
299 38 Julien Enselme
* $((ARGS)) est un raccourcis pour la fonction let
300 29 Julien Enselme
301
h2. Autres
302
303
* Le nombre de paramètres en bash n'est pas limité à 9. Les paramètres positionnels de numéros supérieurs à 10 s'appellent comme suit : ${num}
304 18 Julien Enselme
305 1 Julien Enselme
h1. Divers
306
307 7 Julien Enselme
h2. Différences entre la sortie de ls et de find
308 9 Julien Enselme
309 28 Julien Enselme
* @ls@ renvoie simplement la liste des fichiers.
310
* @find@ renvoie un chemin absolu si l’argument donnée est un chemin absolu et relatif (de la forme ./fichier) si l’argument est .
311 18 Julien Enselme
312 40 Julien Enselme
h2. ET et OU dans le langage
313
314
L’opérateur && permet de réaliser un ET paresseux entre deux commandes. Ainsi, par exemple : @cmd1 && cmd2@. @cmd2@ ne sera exécuté que si @cmd1@ a pu s’exécuter correctement. En outre le code de retour de l’ensemble ne sera 0 que si les deux commandes ont pu s’exécuter correctement.
315
316
L’opérateur || permet de réaliser un OU paresseux entre deux commandes. Ainsi, par exemple : @cmd1 || cmd2@. Si @cmd1@ s’exécute correctement @cmd2@ ne sera pas exécutée. Si @cmd1@ retourne une erreur, @cmd2@ sera exécutée. Le code de retour de l’ensemble correspond à un OU entre les deux codes de retour.
317
318
Ceci peut s’utiliser [[Petit_precis_de_shell#La-fonction-test|avec la fonction test]].
319
320
Des fonctionnalités analogues existes dans d’autres langages inspirés du shell comme Perl ou PHP.
321
322
Pour exécuter simplement deux commandes à la suite des autres sur une seule ligne, il suffit de séparer les commandes par un point virgule.
323
324 42 Julien Enselme
h2. Différences entre les implémentations de certaines commandes entre GNU et BSD
325
326
h3. sed
327
328
La commande @sed@ de BSD ne connaît pas certains métacaractères tels que \s.
329
330 50 Julien Enselme
h1. Opérations avancées sur les variables
331
332
h2. Valeurs par défaut
333
334
Il est tout à fait possible de donner une valeur par défaut à une variable en bash. Ainsi, le code suivant : @FOO=${FOO:-coucou}@ signifie que :
335
* Si la variable FOO est définie, alors ne rien faire
336
* Si FOO n'est pas définie, alors FOO vaut 'coucou'
337
338
Cela fonctionne aussi avec une autre variable : @FOO=${toto:-coucou}@. Cette fois, FOO prendra la valeur 'coucou' si toto n'est pas définie. Cette forme laisse toto inchangée. Pour affecter 'coucou' a foo et toto :  @FOO=${toto:=coucou}@.
339
340 18 Julien Enselme
h1. Sources et liens externes
341 1 Julien Enselme
342 30 Julien Enselme
* http://www.siteduzero.com/informatique/tutoriels/reprenez-le-controle-a-l-aide-de-linux
343 18 Julien Enselme
* http://www.commentcamarche.net/faq/5444-bash-les-parametres